Fin de saison du ClubHouse
Voilà c’est donc le moment de tirer un trait sur cette saison sur ClubHouse autour de la thématique du podcast. Nous vous avons proposé une cinquantaine de Rooms le lundi, le mardi et le vendredi. Un rythme soutenu pour expliquer cette thématique qui bouillonne et aussi pour vous donner envie de vous lancer dans l’aventure…
Depuis donc plusieurs mois, le magazine LePOD. a donc proposé 3 rooms par semaine, en direct, durant une heure. La priorité des priorités était d’aborder des sujets intéressants avec des professionnels intéressants et de ne jamais être ennuyeux. De cette aventure, j’en ferai trois rapides constats.
Primo, les gens ont besoin de parler. Incontestablement. Un besoin de parler et un besoin d’écouter. Mais, parce qu’il y a un mais, et pas des moindres, sur ClubHouse, pas question de jouer la carte de la confrontation. Ici, on doit être bienveillant. La bienveillance, c’est pas franchement la meilleure arme pour convaincre les uns et les autres ou pour confronter des idées. Ici, la confrontation, c’est pas vraiment le genre de la maison. C’est une des limites de ClubHouse. Mais si les gens ont besoin de parler et d’écouter, c’est plutôt bon signe pour la suite. Le challenge de la prochaine décennie sera de parvenir à convaincre des auditeurs de plus en plus sollicités à vous accorder un peu du temps qu’il le restera…
Secundo, j’ai été agréablement surpris par le nombre de personnes (qui ne sont absolument pas du sérail de la radio ni de celui de l’audio digital) qui souhaitent se lancer dans le podcast. Certains ont déjà franchi le pas. D’autres sont sur le point de la faire. Il y a parfois de la naïveté et de l’insouciance dans leurs démarches. Mais, ce qui est intéressant justement c’est que ces personnes là ne sont pas du sérail de l’audio digital et de la radio. Ça évite les mauvais réflexes et la répétitivité d’habitudes dont on a tous plus ou moins soupé depuis plusieurs années.
Tertio, j’en tire la conclusion que le marché va continuer à se structurer. Cela prendra même un peu plus de temps que prévu. Beaucoup de podcasteurs arrivent sur ce marché. Peu y resteront. Ce sera probablement epsilonesque à l’arrivée. Un écrémage naturel se chargera probablement de la majorité, fort certainement des trois quarts. Mais, dans le lot, gageons qu’il y a de potentiels talents qui devraient émerger dans les prochaines mois. De prochains OVNI aussi qui prendront, ça et là, quelques parts de marché. Probablement même de futures stars dont le marché français manque cruellement. En effet, ces célébrités du podcast permettrait de structurer le marché beaucoup plus rapidement.
Voilà pour ce dernier billet acidulé ainsi qualifié par Philippe. Des billets que vous pouvez redécouvrir sur lepod.club ou sur le site du POD. Ou sur brulhatour.fr. J’ai essayé de partager avec vous quelques réflexions au fil de ces derniers mois. Vous aurez compris que ma mécanique de pensée repose souvent sur du bon sens.
Je rappellerai deux choses qui me tiennent à coeur pour terminer ce billet donc acidulé. Si vous vous lancez dans le podcast, ne soyez jamais ennuyeux dans votre démarche… Et puis n’oubliez pas que “Tout grand voyage commence par un petit pas” comme l’avait écrit Confucius autrement dit que “Les grandes choses ont de petits commencements”.
Ce texte est issu des “Billets” de Brulhatour que vous pouvez retrouver en direct tous les Lundis, Mercredis et Vendredis à 13h00 sur Clubhouse en cliquant ICI.
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