Pouvez vous présenter votre label succinctement ?
Podcut est un label composé de 22 podcasts natifs indépendants. Mais il produit aussi du contenu professionnel avec pour exemple “la Gazette du Maine” qui est réalisé pour stephenkingfrance.fr
Êtes-vous satisfaits de votre saison 2018-2019 ?
Clairement oui et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord la fierté d’être entouré par tant de podcasteurs passionnés, qui s’investissent dans leurs projets et qui ont créé, grâce à leur enthousiasme, une bande autour de ces différentes personnalités tout au long de cette première année. Alors que notre label comprend des podcasts de niche allant de la bière artisanale américaine aux menstruations, passant par la musique et les souvenirs des années 80.
Deuxièmement, les nombreux projets originaux que nous avons produits tel que “Combat des Berracas” sur la situation des femmes colombiennes ou encore “À défaut de Twerker” qui met en lumière la situation des femmes dans le football.
Enfin, galvanisé par tous les projets à venir, l’envie forte de faire mieux encore la saison prochaine.
Quel a été le fait le plus marquant pour vous ?
On parle de “Boum” du podcast depuis au moins dix ans mais l’année 2018 a vu le “serious game” prendre forme avec de nombreux acteurs des médias traditionnels et cette tendance se confirme clairement sur 2019. J’ai bon espoir que le média “podcast” soit enfin reconnu comme un média qui compte.
Pour le label, le fait le plus marquant est l’intégration en janvier de 7 nouveaux podcasts dans notre grille. On avait reçu plus d’une vingtaine de candidatures. Cela nous avait agréablement surpris et nous avons pris le temps de répondre à chacun d’entre eux, de leur donner notre avis et des conseils car nous aimons ce média et ceux et celles qui s’investissent dedans.
Qu’est ce que vous ne referez pas en 2019-2020 ?
Absolument rien et ce pour la simple raison que chaque échec nous rapproche de la réussite. Il y a trop à faire dans le podcast aujourd’hui pour ne pas se permettre d’essayer et d’essayer encore. Même si le premier lancement d’un projet est en avance sur son temps comme peut l’être je le pense ce média à sa naissance. |