Des correspondances imaginaires et de “Grosses Bises”

A l’heure du monde virtuel et de la prédominance des réseaux sociaux dans les relations humaines, la carte postale, petit rectangle de 10 x 15 cm, devient plutôt synonyme de vacances, mais en y regardant bien, n’a rien perdu de son impact émotionnel. C’est avec ce petit objet et les émotions qu’il suscite que l’auteur joue, nous propulse dans des mondes surréalistes, apparaissant pourtant tellement réels. L’immersion est totale !

Grosses bises répond à un schéma sonore définissant son identité unique : Olivier Bas commence par la description du recto (la photo) de la carte postale. À partir de là, tout bascule merveilleusement vite ; l’adresse du destinataire est idéale pour introduire l’intrigue du contenu du verso : la correspondance par elle-même.

Quoi de plus émouvant que d’entendre les mots doux, délicats, sarcastiques, grommelants, tristes, vivifiants, venus du passé ou tellement en phase avec notre société actuelle, rédigés dans un style implacable vers un destinataire connu (ou non) vivant (ou pas).

Grosses bises a une ambition : instruire, faire rire et même rêver en quelques minutes ! Ajoutons ce poil de surréalisme qui permet ainsi tous les anachronismes : époques, humains, animaux, êtres réels ou fictif. Tous peuvent se côtoyer, correspondre et s’envoyer des bises !

Nous vous laissons découvrir la chaîne ICI.

Belle écoute et à bientôt ! Grosses Bises, les auditeurs !