Fenêtre sur mon monde : anatomie du vivant ÉPISODE IV

Anatomie d’un héritage

Alors que s’ouvre une nouvelle fenêtre sur mon monde, je ne peux pas ne pas partager une année de travail qui m’a profondément bouleversée. Voilà que la quatrième édition de Podcast Magazine s’invite dans nos foyers. Et depuis quatre éditions… j’aime ouvrir une fenêtre sur mon cabinet de curiosités. Une sorte de collection privée de photos – de mon univers. Un véritable microcosme où la nature humaine, la science et l’art se répondent par une mise en scène étudiée ou prise dans son esthétisme spontané. Je me suis beaucoup interrogée sur l’amour, le sexe, la femme. Le sacré même et sa forme spiritualisée en mouvement New Age. J’ai interrogé la voix et la puissance du récit. Par contre, ce n’est que cette année que j’invite l’écologie dans la réflexion pour donner à toutes ces recherches une dimension de véritable cabinet de curiosités. L’Écologie, dans ma démarche, embrasse une démarche politique contemporaine à l’aune d’une question écologique comme la question essentielle et majeure du 21e siècle. Je m’interroge sur notre anatomie de l’héritage de la nature. D’où cette série de photos pour Podcast Magazine qui traite du grand mystère qui nous lie au vivant dans notre quotidien “click and connect”. Indéniablement, la biodiversité, parent pauvre de la crise écologique, est plus qu’un environnement ; elle est notre source et notre reflet. Un reflet. Philosophiquement, elle nous ramène à l’idée que l’existence humaine n’est qu’un fil parmi d’autres dans la trame de la vie. Dans son infinie beauté, elle devient une muse pour l’art, inspirant chaque génération. M’inspirant plus que tout. Ici avec cette photo comme une mise en lumière d’une scène de crime. La nature et sa biodiversité : cadavre emballé dans du papier prêt à autopsier est une toile où le vivant se déploie dans toute sa diversité, nous invitant à la fois à la contemplation et à l’humilité. S’imaginer hors de cette harmonie, c’est nier notre propre essence. L’art, en capturant ces formes naturelles, rend hommage à cette danse subtile du vivant, cette symphonie où chaque être joue un rôle unique. Redécouvrir ce lien, c’est embrasser notre part la plus authentique et réapprendre à habiter la Terre comme des gardiens.

BO : “Where Is My Mind ?” – Pixies